lundi 29 octobre 2012

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Et ne jamais me tirer hors de ce néant. Au bord duquel s’agglutine toute cette foule. Je ne suis pas sûr de ce que je vois...Tout semble noyé dans une lumière obscène. Et les bruits me parviennent étouffés. Je rassemble ce qui me reste de raison. Puis je tente de me frayer un passage. Au plus près de l’endroit...Délimité, protégé. J’y parviens, en chialant. C’est comme si j’étais à ses côtés. Qu’elle était encore là, le corps chaud. Vivante. Le désir brûlant de la ramener. Mais d’où précisément ? Par quel moyen ? Je l’ai vu, l’autre...Je veux dire le cadavre, sa vérité.
 
Des pas dans le couloir...Ils me tirent de ces pages, j’allais dire de la place. La porte s’ouvre. Regard furtif à l’intérieur de ma chambre. Demain, demain je reviendrai.