Des yeux dont le pauvre éclat aurait pu me faire
pitié. S’ils n’étaient traversés, par intermittence, d’une sorte de sauvagerie.
Mais c’est toute sa personne qui semblait se débattre dans les ruines. Les
débris de son propre corps.
mercredi 9 janvier 2013
lundi 7 janvier 2013
134-
En fait, après les cartons il y avait encore des objets hétéroclites. Je ne les avais pas vus, et risquais de tomber. Cet
épisode me rappelle que mes yeux sont condamnés. Je suis dans un lit, vaguement
éclairé par une lampe led. J’écris comme on le faisait au siècle dernier, un siècle vaurien. Je vois mal, et ça ne va
pas s’arranger...Je n’ai aucun traitement pour ça. Chaque souvenir déposé me
rapproche un peu plus de l’écran noir. De ma libération. L’homme au visage
marqué me regarde, et doit se dire quelque chose du genre « tu attends
quoi ? Barre-toi ! ». Mais il ne formule toujours aucune phrase.
Tout passe par les yeux.
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