En fait, après les cartons il y avait encore des objets hétéroclites. Je ne les avais pas vus, et risquais de tomber. Cet
épisode me rappelle que mes yeux sont condamnés. Je suis dans un lit, vaguement
éclairé par une lampe led. J’écris comme on le faisait au siècle dernier, un siècle vaurien. Je vois mal, et ça ne va
pas s’arranger...Je n’ai aucun traitement pour ça. Chaque souvenir déposé me
rapproche un peu plus de l’écran noir. De ma libération. L’homme au visage
marqué me regarde, et doit se dire quelque chose du genre « tu attends
quoi ? Barre-toi ! ». Mais il ne formule toujours aucune phrase.
Tout passe par les yeux.