D’un geste il m’indique par où passer. Un geste
accompagné d’un grognement. Je parviens à me frayer un passage entre les
cartons trempés. Alors que je m’éloigne, il m’agrippe par un bras. Pour ça, il
a dû sauter par la fenêtre. L’odeur que ce type dégage...Même cette nuit, je
m’en souviens encore. Pas une mauvaise odeur. Seulement une chose que je
n’avais jamais sentie auparavant. Les odeurs des corps, de la mort...Je les
connais toutes. Jusqu’à la nausée. Mais pas ce mélange-là...Emanant d’un corps athlétique
et usé.