mercredi 3 juillet 2013

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Puis je ne vois plus que des masses. Ce corps massif à mes côtés, ces parois abruptes, qui dans la nuit, remplacent les immeubles. Elles aspirent le peu d’air qui parvient à circuler dans la voie. Et font surgir des bribes de notre vie commune. D’autres vies, réduites à l’essence. Aux doutes. Pourquoi j’y pense maintenant ? Alors que Céline n’est même pas encore enterrée... 
 
De sa réserve elle n’est jamais sortie. Livrée à ses questions…Aux frontières qui ne disent pas leur nom…Sauf un désarroi. Seule réponse pour la ville censurée, traversée de messages…De rapports Premium, de cartes Gold, tant  qu’elles marchent encore… Ecran total contre les coups. Il en faut pour échapper aux canons là-bas, aux meurtres ici. Ces choses à la mode…Nourries  d’éloges mâtinées d’ivresses…Et de fusions putain…De fusions pas très claires. De la finesse pour y croire sans pour autant devenir une annonce. Un pauvre fac-similé…