vendredi 14 octobre 2011

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Les bêtabloquants…C’est magique…Ils n’effacent pas les souvenirs pénibles. Ils en atténuent “l’impact émotionnel”. Le caractère douloureux si vous préférez. On peut ainsi revivre ad vitam les humiliations et les chocs.

Ensuite tout ça est refoulé. Mais la plupart du temps ça remonte à la surface. La conscience tourne en rond. Jolie petite esclave de situations désastreuses. La libération est radicale…Un trou dans le crâne, une chute dans le vide, une overdose de n’importe quoi. Pourvu qu’au bout il y ait un peu d’air frais. Une ville blanche...C’était avant...Avant l’apparition de ces molécules miracles qui vous rendent insensible à la souffrance psychique.