lundi 10 octobre 2011

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Dans la clarté artificielle…Avec des rayons de haine, un sang de feu. Et la séquestration qui m’a rendu comme une île… 

Les voix rouges tombent du ciel. L’accusation fut lancée par des “anonymes”. Elle a couru dans toute la ville. Réduite à des choses laides. Un bloc unitaire, un fantasme de cerveaux grégaires, baignant dans le déni. Des opinions lourdes comme du plomb. Avis fuyants…Aveugles et violents tout à la fois. Je tape dans le vide. Je reçois des coups dans le dos sur la tête dans les jambes. Je m’accroche à ce lit. Comme à la beauté…Cette idée abstraite d’un monde peuplé seulement de fantômes et de paysages disparus. Quand j’ouvre les yeux, à la lumière glaçante du réel, c’est le totalitarisme fraternel qui éclate. Le rêve affreux de l’uniformité. Le monstre renaît sur les cendres d’un Empire des lamentations. Ruiné par les repentirs et les haines refoulées.