vendredi 7 octobre 2011

3-


L’écriture s’est alors imposée. Genre de refuge vissé au sol. De l’encre noire pour un flux tendu de réflexions et de souvenirs. Avant le trou noir ou le tenir à distance. Il y a en permanence dans cette chambre de la lumière. Plus ou moins forte selon les heures. La nuit elle est en veilleuse. Petite lueur blanche qui maintient un semblant de jour. Un semblant de raison paraît-il. Je la regarde. J’y vois ce que je ne devrais plus y voir avec les médicaments. Avec eux je ne devrais plus regarder les sources de lumière durant des heures. Parce qu’elles m’aveuglent…Le monde se réduit à une lueur, concentré parfait d’énergie. De l’incandescence qui coule dans mes veines et me projette dans un univers de chairs à vif.