Je dois me résoudre à ne plus la voir. C’est par
ces mots que je commence ma nuit. Je dois quitter cet endroit, et vite. Mes
mains tremblent...Ce n’est pas la fatigue, la détresse ou la peur. Plutôt
l’excitation malsaine du tueur. Comme si, à travers moi, il voyait le spectacle
d’une mort abjecte. Fosse commune, là, au milieu de la place. Tout juste
humanisée par le doux balancement des arbres.