vendredi 30 novembre 2012

128-

Entre deux portes, il y a bien traces de quelque chose d’humain. Un genre d’appartement qui semble s’être renversé sur le trottoir. Fenêtre ouverte. Lumière trop forte d’une lampe sans abat-jour. Cartons humides empilés entre la fenêtre et la route. Je dois les contourner, ou passer en plein milieu. La scène est gravée dans ma mémoire. Je vois une ombre par-dessus une balustrade miteuse. Puis un torse nu, en cette saison. D’une blancheur affolante. Une gueule qui m’aurait effrayé une autre nuit. Mais pas ce soir.