C’est le corps que je cherche, et sa voix. Tout
autour de moi, alors que je m’écarte de personnes aux visages graves ou
souriants. Je me raccroche à n’importe quoi. A n’importe quelle sensation. Une
odeur, un bruit...Je dois pourtant me résoudre. Aux curieux se joignent à
présent les résidents de la place, ils rentrent chez eux, des employés qui
sortent de leur travail. Dans le soleil tombant, la fraîcheur automnale. Le pur effroi de la scène de crime disparaît peu à peu. Au profit d’un décor apaisé.
Les véhicules de police sont partis. Il reste encore ce carré horrible, avec
une bâche. A peine protégé désormais. Il reste encore mon désir brûlant d’en
finir. Criblé par l’horreur de son absence.