vendredi 9 novembre 2012

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C’est le corps que je cherche, et sa voix. Tout autour de moi, alors que je m’écarte de personnes aux visages graves ou souriants. Je me raccroche à n’importe quoi. A n’importe quelle sensation. Une odeur, un bruit...Je dois pourtant me résoudre. Aux curieux se joignent à présent les résidents de la place, ils rentrent chez eux, des employés qui sortent de leur travail. Dans le soleil tombant, la fraîcheur automnale. Le pur effroi de la scène de crime disparaît peu à peu. Au profit d’un décor apaisé. Les véhicules de police sont partis. Il reste encore ce carré horrible, avec une bâche. A peine protégé désormais. Il reste encore mon désir brûlant d’en finir. Criblé par l’horreur de son absence.