mercredi 5 juin 2013

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Cet homme derrière sa fenêtre, dont la vie, comme viscères au dehors, était répandue sur un trottoir. Je lui demande enfin pourquoi...La raison de ce désordre, chaos extérieur. Alors que lui, Karl, semble si calme. La soûlerie peut aider dans ces cas-là. Elle peut faire d’une infirmité un impossible transitoire. Là, ce soir, en me remémorant ces instants, je l’entends, distinctement, me répondre d’une voix irréelle. Pourtant, bien sûr, il ne parlait pas. Mais les mots qu’il écrivait avaient la saveur d’un son. De sa voix d’avant j’imagine.