lundi 5 décembre 2011

29-


Quand je suis perfusé, j’aime sentir l’infirmière, ou l’infirmier selon les nuits, se pencher sur moi, et vérifier la perfusion. Le Cathlon bien profond dans l’avant-bras. Une main remonte parfois le drap...Et la porte se referme dans un bruit très pur. Ce n’est pas toujours aussi calme...Loin de là. J’y reviendrai plus tard.

Ils savent que j’écris à présent. Personne n’y trouve à redire. J’ai même l’impression que c’est bien perçu. Je leur pose moins de difficultés. Ils ne savent pas pour la lumière... Qu’elle m’attire dangereusement. Ils ne savent pas non plus que les médicaments me  décomposent. Existence et pensées en miettes. Une fusée claire puis une fusée sombre. Avant la nuit définitive.