mercredi 7 décembre 2011

30-

J’en étais au repas chez les Costigan...J’en étais à la supplique de Céline.

Céline qui porte une robe magnifique. Très fluide, un peu transparente...Une transparence qui n’éveille chez moi aucune jalousie. Je l’aime trop pour ça.

Je m’y perds comme je me jetterais dans les eaux d’un lac de montagne. Nous mangeons dans l’embarras. Je cherche...Je cherche une faute. La faute qui entacherait mon existence... De façon irrémédiable. Pour une faute à venir. Ou pour une faute ancienne qui remonterait aux origines...Une transmission, un gène fantôme.

Les vices paternels ce sont les enfants qui les supportent...Une histoire de raisins verts et de dents pourries...Ce lien entre la douleur et le péché peut-il pourtant impliquer que les épreuves aient un autre objet ? Qu’elles visent une autre cible ?

Finalement les souffrances m’atteignent sans doute pour une autre raison...La délivrance contre la tristesse, ou l’ignorance. La lumière face au jugement, à sa colère...