vendredi 3 mai 2013

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J’ai déjà ressenti un tel soulagement dans la journée. Parmi les mien. Des ombres aujourd’hui. Présences étrangères, que je ne reconnaîtrais même plus. Des associés, un parent...Les parents de Céline, sa mère que j’ai fini par rencontrer. A qui j’ai fini par dire « votre fille est morte ». Votre fille est morte. Comme un flic, exactement comme l’aurait fait Darc. Comme il l’a d’ailleurs peut-être fait. Le visage de cette femme, qui tombe entre ses mains. Il m’avait semblé qu’elle le rattrapait, littéralement. Qu’il serait tombé sans le secours de ses mains. De ce geste désespéré, si proche au fond de sa fille. De sa création anéantie.