Cette mère dont Céline parlait à peine. Elle en
effleurait juste l’existence, un souvenir puis un autre. La mort irréelle,
comme une période brunante, cruellement ironique, qu’elle déroulait comme un fil. De sa naissance jusqu’au jardin maudit. J’entends les rires, et des
larmes. La mort du père, si jeune. Miroir
terni de l’enfance. J’entends à nouveau ta voix, Céline, les déchirements
que tu me confiais. J’ose dire que tu m’offrais. Des brèches que l’on tentait
de réparer grâce aux œuvres d’art, à nos marches. A nos séances d’observation
mutuelle...Comme pour traquer chez l’autre la blessure. Atténuer la douleur. A partir de l’absence construire quelque chose...
Ce qui part existe enfin…Témoin d’un meurtre, d’un fait défrayant la…Et couvrant de son
silence la ville motorisée…Des
mutilations inutiles. Ce qui part nous éclaire enfin…Sur l’adresse
en partage. Le rival de toujours assoiffé…De comptoirs et d’instants
indiscernables…De sous-verres…Un pour chaque déni…Un pour chaque mensonge. Ce
refus de voir m’emmerde. Et me pousse à - tu dis tous les abus…Je pense au plus
dur…Tu remets l’indifférence sur la table…Je pense impossible. Et regarde vers
les grues au loin - construisant…Un jour
tu verras le résultat…Alors que…Ce qui part nous prend de court - comme à la
gorge - toute parole superflue.