Ces mots déposés la nuit, dans le silence lézardé,
ne font que courir après des ressentis. Les images assemblées, comme banales
pièces d’un puzzle, ne reconstituent pas la présence de Céline...Par ajouts
fragmentés, elle ne fait qu’apparaître dans un décor de plus en plus sombre. On a ça en horreur...De comprendre. Comme un péril qui veut ma peau...J’ai lu ça quelque part. La santé qui m’attire
vers le fond, les crises, les regards gênés puis agressifs...Le meurtre, le
meurtre...La guerre, la guerre...La guerre que je vois dans les yeux de Karl...Qui
ne l’a jamais quitté. Le meurtre qu’il m’a aidé à concevoir...Ce morceau de
papier que j’ai porté sur moi jusqu’à ce qu’il devienne poussière.