J’ai rendez-vous avec Céline. C’est ce que je me
dis, en boucle. J’ai rendez-vous avec Céline. Tandis que nous abordons
l’escalier inondé de lumière, je pense au cabinet. Ils doivent m’attendre
là-bas. La mort de ma femme est toujours nébuleuse, et je pense au travail. A
ce quotidien étrange. Je m’accroche aux minutes les plus brûlantes. Les plus
dangereuses. Celles qui m’effraient, me fascinent et me donnent envie de vomir.