vendredi 4 novembre 2011

17-

Ensuite, le vide. Ce réveil dans une chambre. Plusieurs jours après, ou plusieurs semaines. Et des soins, des visites. Des conversations et diagnostics contradictoires. Les rechutes sont incessantes...Impossible de me consolider. Je bloque sur des yeux bleus. Au début, les médicaments m’éloignent des questions. Je vis dans une espèce de béatitude révoltante. On essaie de me remettre sur pied, grâce à des substances. Une sorte de prison. Je ne peux pas exprimer ma douleur. Je ne peux l’évacuer non plus. Paralysie désastreuse...Ressentir, même mal...Même douloureusement. Mais ressentir enfin.