lundi 7 novembre 2011

18-


Le cerveau en arrêt technique. Il m’arrivait de laisser courir les phobies...Je divague, avec elles, dans ce monde. Doucement, la lumière s’étiole. La chaleur se dissipe.

Puis les examens s’enchaînent. Destinés à me remettre sur un fil.

D’abord, nettoyer les événements. Parce que là...Ils sont encore dans la boue. Pleine de pochettes numérotées, de fureur, de visages épouvantés et d’actes limites.

Pleine de larmes et de marches. De coups et d’agressions.

Cette matière sombre qui maintient les astres dans le vide. Comme le mal...Ce lien invisible qui m’oppresse. Ce meurtre est une œuvre,  il est devenu ma vie. Une énigme, une souffrance. Tentaculaire et dérisoire. Triste à crever.