mardi 15 novembre 2011

21-


Une espèce de guérison. Dans une chambre terne...

Dans une ville aux murs blancs. Je conduis un convoi terrifiant...Une armada puissante et criminelle...Plus d’histoires.

Le soir, enfin, j’investis à nouveau ma liberté. S’ouvre à moi un territoire sans contraintes. Un lieu aux dimensions inhumaines...Dans lequel je rechute. Le reste du temps, je joue la comédie. Avant de mourir...Après avoir rassemblé les cendres, que j’ai pourtant moi-même éparpillées.

Un corps calciné que j’ai aimé. Et qui danse à présent avec les restes. L’espoir de rassembler...Les cicatrices sur un torse nu qui fut sublime...Les marques sur une peau qui fut si...Et grise désormais. Après avoir été nettoyée, et recousue. Presque embaumée.