Le reste du corps est perforé de partout. De
larges plaies ouvertes. C’est l’œuvre démente du tueur. On m’indique que l’autopsie n’a pas encore eu
lieu. Il y a aussi des marques comme des brûlures. Le passage du monstre, son
empreinte mortelle.
Je ne vais pas dormir cette nuit. Il ne me reste
que l’observation du plafond. Le service est si calme ce soir...
- “On découvrira plusieurs hémorragies internes.
Il y a eu viol...Le visage...C’est plus complexe. Il a été salement
arraché...C’est peut-être un chien...”
Darc et le légiste ont beau se mettre à l’écart
pour échanger leurs premières informations, ces paroles me parviennent. J’ai
bien compris “un chien”. Je n’aurais pas dû entendre leur conversation.
J’ai demandé une minute de répit avant de leur confirmer qu’il s’agit bien de
Céline. Grâce à la cheville.