Le trou à la place de son visage se remplit déjà
de souvenirs. Je ne sais pas combien de temps ce miracle va durer, mais j’en profite
au maximum. A cet instant je peux tout entendre. Porté par une force qui
jaillit littéralement de Céline. Darc ne me répond pas. Espère-t-il que je ne
revienne pas à la charge ?
- « Le
chien ! Vous avez parlé d’un chien ! »
Le légiste prend la parole. Darc réprime un énorme soupir de soulagement.
Le légiste prend la parole. Darc réprime un énorme soupir de soulagement.
- « Il
faut autopsier complètement pour établir les faits avec certitude...Le
visage a pu être détruit par l’agresseur, comme il a pu être dévoré par un
chien au cours de la nuit...»
Darc l’arrête sèchement. “C’est bon Docteur... Je crois que Monsieur Cabon a compris le contexte...” Ensuite il recouvre le cadavre, en détournant la tête quand le drap parvient au niveau de la plaie béante à la place du front, du nez, des lèvres et du menton.
Darc l’arrête sèchement. “C’est bon Docteur... Je crois que Monsieur Cabon a compris le contexte...” Ensuite il recouvre le cadavre, en détournant la tête quand le drap parvient au niveau de la plaie béante à la place du front, du nez, des lèvres et du menton.
Des lèvres qui me murmurent à l’oreille : “Je
suis près de toi”. Un leurre qui m’a souvent aidé par la suite. Ou, selon
les jours, précipité dans un souterrain.