mercredi 27 mars 2013

146-

Dans le couloir, j’entends les habituels passages, les mauvaises passes...Un cri, la chambre juste à côté de la même...Puis plus rien. Sédatif express... 
 
Rien de ce qui se passe à présent dans la journée ne m’intéresse, et ne mérite d’être rapporté. A la nuit tombante, je reprends le cours de ma vie passée, avec une force et un désir qui ne cesse de s’accroître. Quand bien même c’est de la mort qu’il s’agit. Je me retrouve à nouveau face à cet homme muet. Il me tend un autre morceau de papier, qu’il tire cette fois de sa poche de pantalon. Son nom est écrit dessus. Karl Lodiran, A partir ce cet instant, une sorte de fusion s’est opérée entre nous. Je décide de rester, ou bien il décide de m’accueillir pour la nuit...Je ne sais plus. Les bières vides, il fouille dans un placard sous l’évier de la cuisine, et trouve une bouteille de whisky, un premier prix.  
 
Pas un mot durant une heure. Pas un grognement. Il boit, et me sert généreusement à chaque fois que les verres sont vides. Je n’ose toujours pas lui demander l’origine de son parfum...Mais son passé afghan commence à m’éclairer...L’effet du whisky probablement, je pense plus vite. Et mieux. Sûrement un parfum qu’il a dû ramener de ce pays, quelque chose dans le genre.