Et
dans ma tête, j’entends à nouveau l’écho monstrueux de cette voix intérieure. Qui,
depuis le matin, me hante.
En
parlant de subir ta vengeance...Je veux bien vendre ma peau, imbibée de bonne heure et sans pitié...J’ignore ce qui me manque, comme une esquisse que je suis. Nous
avons notre salut toxique. Fatigué...Fatigué...
A fleur de bière et de peau...Est-ce que tu veux de cette ombre ? Le plus simple appareil, une balle, la fumée d’une prière.
Une balle la fumée d’une
prière... Remplacée par une
ébauche...Sorte de premier jet ou de carcasse. Que l’on habille d’un
tee-shirt Levi’s...Que l’on entraîne
sur les hauteurs. La lumière me
traverse, entre-temps se prépare
la nuit, les immeubles s’accroupissent... Plus minces et moins sûrs.
Entre-temps le message est
reçu...Super ! J’ai pensé. L’envie
m’a quitté...D’une guerre éclair. Son agonie avec cette ébauche
de sourire...C’est comme si tous les contraires essayaient de s’unir...Tout va si vite qu’on devient entre ces murs de simples esprits. Au vécu si
frêle...Merde ! J’ai pensé : l’envie, la salope, est revenue...Faut
redescendre dans la fosse, une esquive de plus...En parlant d’être. En parlant d’elle. En parlant de ta femme.