jeudi 5 septembre 2013

181-

Et dans ma tête, j’entends à nouveau l’écho monstrueux de cette voix intérieure. Qui, depuis le matin, me hante.
 
En parlant de subir ta vengeance...Je veux bien vendre ma peau, imbibée de bonne heure et sans pitié...J’ignore ce qui me manque, comme une esquisse que je suis.  Nous avons notre salut toxique. Fatigué...Fatigué... A fleur de bière et de peau...Est-ce que tu veux de cette ombre ? Le plus simple appareil, une balle, la fumée d’une prière.  Une balle la fumée d’une prière... Remplacée par une ébauche...Sorte de premier jet ou de carcasse. Que l’on habille d’un tee-shirt Levi’s...Que l’on entraîne sur les hauteurs. La lumière me traverse, entre-temps se prépare la nuit, les immeubles s’accroupissent... Plus minces et moins sûrs. Entre-temps le message est reçu...Super ! J’ai pensé. L’envie m’a quitté...D’une guerre éclair. Son agonie avec cette ébauche de sourire...C’est comme si tous les contraires essayaient de s’unir...Tout va si vite qu’on devient entre ces murs de simples esprits. Au vécu si frêle...Merde !  J’ai pensé : l’envie, la salope, est revenue...Faut redescendre dans la fosse,  une esquive de plus...En parlant d’être. En parlant d’elle. En parlant de ta femme.