vendredi 20 septembre 2013

188-

Mettre fin à cette invasion. Ce parasitage de mes pensées... 
 
Tu es l'amorce à l'ouest de quelque chose...La fatigue comme un chien est lâchée...Ce péril est si grand, qu'une réaction néfaste ne m'effraie plus. Ce péril te ressemble, la distance me rend la mémoire...Ce qui fonce sur moi je l'aime déjà...Qu'il me désintègre et me rapproche de toi. 
 
Voilà...Voilà où la limite se situe : à cette porte que je n'ai pas ouverte. A cette voie d'accès pour une guérison provisoire, autant dire consommée, interdite. Qu'on achète le long des murs. Ce qui nous fait l’amorce d'une réponse, de quelque chose...La fatigue est ruinée pour un instant. Les langues se mélangent à nouveau. Et la rade s'éclaire. On essaie d'y voir une frontière silencieuse. Qui nous happe. On essaie d'y voir un Classic Noir, sur un de ces bâtiments bien alignés.  L'amorce d'une fièvre sans gravité.