Malgré
les coupures…Les faillites précipitées, un rien s’immobilise. Une peur bleue. Malgré
les écarts…La tête jamais
vraiment libérée. J’ai dû tenir, accumuler des pages. Les retirer en ligne.
Vertu solitaire…Vertige de merde. Son
écho dans la poitrine. Comme la douleur.
Compagnie difficile à raisonner. Son cortège lancinant qui semble me pousser vers...Finalement la seule chose concrète. De son air catastrophé. Après avoir trop bu,
observant ses mains…Les oiseaux…De vagues vérités. Et les toits en dernier ressort.
Sa vie que je tente de recoudre. De rattacher
à ma peau, à mes souvenirs. La greffe de ses lambeaux sur mes manques. Ce
visage incrusté. Façon d’une Femme nue et allongée. Homme et femme.
Sainte face. Sainte
famille…I’m through with
you. Rejoindre ainsi la solitude,
que l’on prend dans la gueule…Comme une invocation. Une prière dans le vide. Sauvagement
obtenue. Et puis c’est trop différent…On finit par l’admettre. Un peu tard. Devant
une œuvre, une bière... Autre chose. On en termine, dans ce climat devenu sec
et froid… Avec les fausses adresses, ces murs grattés laissant apparaître les
dates. Leurs effets délétères qu’aucune parole ne pourra...Encore moins sortir
de la tête. Refuser de l’entendre… I’m through with you... J’en ai fini avec toi. Dans ce monde.
Seulement dans celui-là, mon amour. Dans ce monde, je commence mon histoire avec celui qui t'a ôté la vie.