La
corruption emportant sur son passage les témoins, plus ou moins, volontaires de
ce désordre. A la surface pilonnée, qui ressemble à une peau tavelée. Grêlée.
Visage de Karl...Remplaçant peu à peu la présence de Céline. Vision toujours
moins effrayante que le manque...Entre son front et la nuque, qu’elle avait
merveilleuse. Ce manque...Charnel puis désincarné.
Telle une beauté trop vite ensevelie. L’éternité
vigoureuse proclame le déshonneur des rumeurs. De ses flammes véloces aux noirs
édifices statiques...De sa brumeuse sépulture elle compose, à présent, une musique drastique, des déflagrations muettes. Entre les parfums
de vie et de mort.
De vie ou de mort...Elle hésite.
Vêtue de vapeurs narcotiques...Vais-je les charmer
ou les intoxiquer ? Ou les charmer et les détruire ensuite ? Etranges
émanations toxiques comme l’industrie navale de cette ville. Douce électrocution que cette voix atmosphérique
qui vibre et apprivoise l’errance, la peine immortelle. Sur le lugubre elle
médite et rumine une vengeance assoupie. Qu’elle te transmet. Tu en hérites.
Cuve d'ammoniac ou de pétrole ? Elle jure de
toutes les exploser. En vers libres des outrages à la vie.
Des infractions aux lois positives...Et elles’interroge dans sa robe d’encre.
Les vices et les rivages critiques
Les vices ou les funestes ravages ?
Une si jeune dissonance impérissable...
Lorsqu’elle contemple sa dégradation
Elle est soudain prise d’une fièvre
Une montée couleur de suie. Un charbon
raffiné qui mâchure et qui souille le terrain de réflexions calomnieuses. Qu’elle
recycle aussitôt dans ses ténèbres.