jeudi 19 septembre 2013

187-

La corruption emportant sur son passage les témoins, plus ou moins, volontaires de ce désordre. A la surface pilonnée, qui ressemble à une peau tavelée. Grêlée. Visage de Karl...Remplaçant peu à peu la présence de Céline. Vision toujours moins effrayante que le manque...Entre son front et la nuque, qu’elle avait merveilleuse. Ce manque...Charnel puis désincarné.
 
Telle une beauté trop vite ensevelie. L’éternité vigoureuse proclame le déshonneur des rumeurs. De ses flammes véloces aux noirs édifices statiques...De sa brumeuse sépulture elle compose,  à présent, une musique drastique, des déflagrations muettes. Entre les parfums de vie et de mort.
 
De vie ou de mort...Elle hésite.
 
Vêtue de vapeurs narcotiques...Vais-je les charmer ou les intoxiquer ? Ou les charmer et les détruire ensuite ? Etranges émanations toxiques comme l’industrie navale de cette ville. Douce électrocution que cette voix atmosphérique qui vibre et apprivoise l’errance, la peine immortelle. Sur le lugubre elle médite et rumine une vengeance assoupie. Qu’elle te transmet. Tu en hérites.
 
Cuve d'ammoniac ou de pétrole ? Elle jure de toutes les exploser. En vers libres des outrages à la vie.
Des infractions aux lois positives...Et elles’interroge dans sa robe d’encre.
 
Les vices et les rivages critiques
Les vices ou les funestes ravages ?
Une si jeune dissonance impérissable...
Lorsqu’elle contemple sa dégradation
Elle est soudain prise d’une fièvre
 
Une montée couleur de suie. Un charbon raffiné qui mâchure et qui souille le terrain de réflexions calomnieuses. Qu’elle recycle aussitôt dans ses ténèbres.