L’étroitesse
des pièces dans lesquelles Karl survivait. De ces lieux désertiques, bornés par
des montagnes arides, aux appartements
minuscules, cloisons perforées. Criblées d’éclats intimes, de blessures. De
membres fantômes. Les silhouettes à ses côtés, aux visages presque identiques.
Le regard entravé par d’épaisses lunettes noires. Individus interchangeables,
alourdis par de puissants appareils, greffés dans leur dos. Objets communicants,
abandonnés mais repérables en temps réel. Epinglés sur un mur. Je vois bien
dans les yeux de Karl à cet instant le dérèglement. Il succède à la mort, cette
absence de lumière.