lundi 23 septembre 2013

190-

A l’hécatombe nul n’est préparé. De ce chemin des morts, sillonnant ville et jardins, nul n’a jamais ramené autre  chose que sa fin. Autre chose que des ombres, qui deviennent compagnes des jours, cauchemars la nuit. Sans que les mots nous unissent, nous aient seulement donné une chance de le faire. Le corps maternel devenu comme un voile imperceptible. Traversant murs et conscience. Les sensations charnelles, le touché, évaporés dans ce théâtre noir. Antichambre et malaises. Celui-là je ne l’ai plus vu... Il m’a été arraché. Dérobé pour la bonne cause. Celui de Céline, en revanche...Je l’ai vu. De la vie à sa mort. Sa beauté jusqu’aux tréfonds de la chair. Sa vie dangereuse.