A
l’hécatombe nul n’est préparé. De ce chemin des morts, sillonnant ville et
jardins, nul n’a jamais ramené autre
chose que sa fin. Autre chose que des ombres, qui deviennent compagnes
des jours, cauchemars la nuit. Sans que les mots nous unissent, nous aient
seulement donné une chance de le faire. Le corps maternel devenu comme un voile imperceptible. Traversant murs et conscience. Les sensations charnelles, le
touché, évaporés dans ce théâtre noir. Antichambre et malaises. Celui-là je ne
l’ai plus vu... Il m’a été arraché. Dérobé pour la bonne cause. Celui de
Céline, en revanche...Je l’ai vu. De la vie à sa mort. Sa beauté jusqu’aux
tréfonds de la chair. Sa vie dangereuse.